Un moment de détente pour sourire, au milieu de ces jours tristes de novembre.
La règle du jeu, c’est : je vous pose trois questions auxquelles c’est moi qui réponds ! !
Pas difficile !

QU’EST-CE QUI A FAIT DU COCHON, LE SYMBOLE DE L’ÉPARGNE ?

En posséder un donnait, jadis, l’assurance de manger à sa faim. Dans les campagnes, les familles propriétaires d’un porc disposaient, après l’avoir tué, de viande fraîche puis de charcuterie et de salaison, pendant une grande partie de l’année. Et selon le célèbre adage, « tout est bon dans le cochon », non seulement la quasi-totalité des morceaux est comestible, on peut transformer le sang en boudin et aussi fabriquer des brosses et des pinceaux avec ses poils, et encore faire du savon et des bougies avec sa graisse. En plus, le cochon qui mange  de tout et n’importe quoi, n’a pas besoin de pâturage, en outre, il a l’avantage d’être très facile à élever.
Ainsi,  progressivement, cet animal a été associé à l’argent. C’est tellement vrai que dès le début du XVIIIème siècle, ont fait leur apparition les  premières tirelires, en forme de cochon !


POURQUOI LES SORCIÈRES SE DÉPLACENT-T-ELLES SUR UN BALAI ?

C’est sans doute parce qu’elles sont des femmes  et que le balai sert au ménage, domaine, hélas, exclusivement féminin, au Moyen-Âge. Mais, plus certainement, ce mode de locomotion est un héritage des balais des druides. Ils étaient fabriqués en genêt, un bois auquel on prêtait des pouvoirs magiques. La banalité de l’objet permettait aux adeptes de la sorcellerie  de dissimuler  leurs activités illicites. En secret, les sorcières se transformaient en engins  volants, grâce à des incantations et des onguents. Mais, le balai, elles ne l’ont pas toujours utilisé.
Un certain Dominique Camus raconte dans son livre, POUVOIRS SORCIERS ET PRATIQUES MAGIQUES,  qu’elles se rendaient au sabbat sur des sangliers, des boucs ou sur d’autres animaux envoyés par le diable ou dans un tourbillon. Ce n’est qu’au milieu du XVème siècle qu’elles sont représentées sur un balai.

POURQUOI LES ÉOLIENNES ONT-ELLES TROIS PALES ?

Il s’agit du meilleur calcul entre performance énergétique, nuisances sonores et coût de fabrication.
Une éolienne à une pale serait déséquilibrée, ce qu’évite l’ajout d’une deuxième. Mais le vent exerce une plus grande force sur celle du haut parce qu’il ne rencontre pas d’obstacles comme les arbres ou les habitations. Cette différence de force exerce une torsion au niveau du mât et du moyeu, ce qui augmente le risque de panne de l’éolienne et son usure. Il faut donc une troisième pale pour éviter ce déséquilibre. De plus, une éolienne à trois pales a un rendement nettement supérieur à celui d’une éolienne à deux pales. Et pour un vent d’une puissance équivalente, une éolienne tripale tourne moins vite qu’une bipale. Elle produit donc moins de bruit.
Et que penser d’un modèle à plus de 3 pales ?
Son coût de production serait plus élevé, pour un rendement global inférieur, chaque pale produisant des turbulences qui gênent sa voisine.

 

Louis Caul-Futy