Si, loin de la promesse de bonheur naïve voire dangereuse que nous vendent les ouvrages de développement personnel, il fallait plutôt reconnaître que du monde, « on ne peut attendre rien de bon », comme l’écrit Schopenhauer ? Si souhaiter être heureux était le moyen le plus sûr d’être malheureux ?
Un roman qui raconte un voyage initiatique en Himalaya sur le chemin du bonheur. Une approche intéressante des philosophies orientales du bonheur.
Un essai stimulant, clair et incisif, dans lequel les auteurs montrent comment, en s’appuyant sur la psychologie positive, « l’industrie du bonheur a pris le contrôle de nos vies. ». Un ouvrage incontournable, sur ce thème.
Une lecture plus exigeante que l’ouvrage précédent du fait d’une approche davantage théorique. Mais une démonstration magistrale sur le lien entre injonction au bonheur et capitalisme. Le chapitre sur le Club Méditerranée (le plus facile) perturbera sans doute ses clients…
Dans cet essai qui n’a pas pris une ride, et avec un langage accessible, le philosophe analyse ce « nouveau stupéfiant collectif (qui) envahit les sociétés occidentales : le culte du bonheur. Soyez heureux ! Terrible commandement auquel il est d’autant plus difficile de se soustraire qu’il prétend faire notre bien. Comment savoir si l’on est heureux ? Et que répondre à ceux qui avouent piteusement : je n’y arrive pas ? Faut-il les renvoyer à ces thérapies du bien-être, tels le bouddhisme, le consumérisme et autres techniques de la félicité ? Qu’en est-il de notre rapport à la douleur dans un monde où le sexe et la santé sont devenus nos despotes ? ». Un ouvrage incontournable également !
Ouvrage d’un philosophe, facile d’accès qui permet de comprendre comment nous sommes à la fois acteurs et victimes d’une dictature douce : celle de l’ego.
Petit ouvrage facile d’accès qui permet de mieux comprendre l’origine de cette mutation anthropologique que nous sommes en train de vivre.
Tout est dans le titre : une analyse percutante des ouvrages de développement personnel et des pratiques de « coaching ». Facile d’accès mais ne laisse pas de place à la défense…
Une critique virulente de certaines dérives des politiques de management qui veulent – officiellement – notre « bonheur au travail ». Très intéressant pour ceux qui vivent ces pratiques au travail.
Dans cet essai, le sociologue spécialiste de la société de consommation montre comment nous avons du mal à échapper à une société d’hyperconsommation alors qu’elle nous offre un bonheur blessé : jamais l’individu contemporain n’a atteint un tel degré de déréliction. Passionnant !
Ouvrage exigeant mais du plus grand intérêt pour resituer ces injonctions au bonheur dans un cadre politique et historique. La philosophe montre l’origine lointaine d’une autre injonction que l’on reçoit : si nous ne voulons pas disparaître, nous devons sans cesse nous « adapter » à un monde de plus en plus complexe et en évolution permanente. Elle montre comment le néolibéralisme propose une justification cohérente à la nécessité d’une remise en cause sans relâche de chacun d’entre nous pour être heureux, du moins pour ne pas être malheureux…
Un ouvrage qui permet de mieux comprendre les choix politiques des 20 dernières années.
Une analyse originale de la part de la philosophe et psychanalyste sur notre obsession à vouloir courir sans cesse en espérant ainsi être heureux. Ne tombons pas dans le « piège » de l’éloge de la lenteur prôné par certains ouvrages de développement personnel, dans lesquels une injonction (« Prends ton temps ») en remplace une autre (« Dépêche-toi » !) …