Conférence animée par Laurence Couinaud

Un peintre doit être universel. Il faut qu’il étudie tout ce qu’il rencontre, c’est-à-dire, qu’il le considère attentivement, et que par de sérieuses réflexions, il cherche la raison de ce qu’il voit.

Cette phrase de Léonard De Vinci, extraite de ses carnets, exprime l’essentiel de sa pensée en tant qu’artiste. C’est l’affirmation du caractère intellectuel de son travail, comme de l’intensité de son observation de la nature. C’est enfin le résumé des multiples talents que l’artiste idéal de la Renaissance, qu’il fut, devait développer : ingénieur et naturaliste, peintre et architecte, érudit et philosophe…

Paradoxalement, c’est la peinture qui, malgré le très petit nombre d’œuvres finies qu’il a laissées, en fait, encore aujourd’hui, une personnalité mondialement connue, souvent familièrement désignée de son seul prénom, Léonard. La peinture, UNE peinture, en fait, la célébrissime « Joconde » que pas moins de 20 000 personnes visitent chaque jour.

Nous tenterons d’en savoir un peu plus sur lui, de découvrir son œuvre foisonnante, souvent inachevée, de comprendre l’engouement dont il fut, et reste aujourd’hui, l’objet et, enfin, par lui, de comprendre cette époque artistiquement si féconde : la Renaissance italienne.